Christian Pinson

Photographe voyageur

Avant les années 2000

L'argentique revient en force !

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Mes sujets de reportages depuis 50 années

Découvrant la photo, j’ai démarré en amateur dans le petit village de Garnay, en Eure et Loir. Je m'en suis fait un métier et le moment de montrer tout mon travail est venu! Le livre sur mes ''légendes'' en images arrive.

En noir et blanc, les années 70, appellées seventies

Remontons aux années 70 et qui sont-ils? Ces chanteurs et artistes restés à la postérité mais dont certains nous ont quitté

Tahiti de 1975 à 1999

Une promenade pendant 24 années en Polynésie et dans le Pacifique sud, de l'Amérique à l'Asie, ce furent mes aventures océaniques que je vous livre ici, en images de tous ces lieux magiques visités pendant plus de deux décennies.

Bonne découverte.

Aujourdhui, une escale pour les motor Yacht privés

L'accord de booster le fenua fut signé à Monaco le 5 mars 2019, entre les deux Yacht Club de Monaco et Tahiti

Le peintre Paul Gauguin en 1980, enfin son double

Le Tahiti de toutes les époques

Les millions de bougies du 1er novembre

Aux quais d'honneur ou vers Fare Ute, les bateaux amarrés offrent leur lumière aux passants et touristes, ceux qui dînent au roulottes et qui se régalent

Le port de Papeete toujours en mouvement

Quatre mâts et autres gros bateaux de croisières s'amarrent au Port de Papeete et offrent à leurs clients une découverte de Papeete et de l'île toute entière ou un moment shopping très apprécié

Et lorsque le soir tombe le port s'éclaire

Aux quais d'honneur ou vers Fare Ute, les bateaux amarrés offrent leur lumière aux passants et touristes, ceux qui dînent au roulottes et qui se régalent

Soleil, perle noire, légendes la Polynésie est là

Multiples facettes de la tranquillité au bout du monde, ces gens herue n'ont pas de problèmes, ou alors, ils les prennent différemment. Ce doit être là-bas que la ''coolitude'' a été créée, car les artistes polynésiennes et polynésiens sont nombreux, divers et même extraordinaires? Exemples les Tiki des Marquises en bois précieux ou en pierre.

Et la sculpture sur nacre, inventive.

La Perle de Tahiti, noire, mordorée, grise, belle

Toutes ces îles, toutes ces plages sans oublier les fermes perlires des atolls

Tahiti couleurs, Tahiti légendes et Tiki bienveillants

La Polynésie en images, mais, il n'y en aura jamais assez pour délivrer les messages de ces navigateurs, aventuriers, plongeurs, chasseurs, heureux de vivre et conservateurs de leur passé et de leur histoire

Etude de nu, à la plage, Tahiti

Toutes ces îles, toutes ces plages qui invitent à une communion avec la nature sont ouvertes

Ibiza 1969, ''Imagine'' une île, en Mediterranée

L'année 69 à Ibiza, Lennon, Imagine, les hippies, paradis artificiels et les plages, Figueretas et d'Embossa


IBIZA 69... Imagine



Imagine... d'abord après une nuit en bateau constellée d'étoiles,

des dauphins bleus qui t'accompagnent dans le petit matin...

Imagine... après une tasse de café, apercevoir accoudé au bastingage, dans l'horizon qui tremble, la silhouette de la citadelle...

Imagine... Ibiza 1969 est à ta portée. Elle te tend les bras. Elle t'ouvre son cœur. Son ventre. Plus le navire avance et plus la vieille ville te semble perceptible. Sensuelle. Féline. Tes mains peuvent la sentir.

Tes yeux déjà caressent, amoureux, les maisons blanches et carrées qui dévalent jusqu'au port. A droite, la cité s'allonge en plages nonchalantes tout juste parsemées de quelques hôtels. A gauche, pour ne pas sombrer dans la mer, elle s'accroche à la falaise en rocs abrupts.


Entre Alger la blanche et Saint Tropez. La tête en orient le cœur en occident. Ibiza est là. Elle t'attend... Elle M'attend ! Elle m'attend. Moi. Comme tant d'autres qui la cherchait de la Huchette au Golden Gate,

de Dam Plein à Carnaby ! Elle est là.


Happé par la magie. C'est chaud. C'est odorant. C'est bruyant.

Un café con lèche... Un pollo con salada... un aqua sin gas por favor... C'est l'Espagne Ibiza. Même si ce ne l'est déjà plus tout à fait.


En cet été 69. Bye bye civilisation... J'entre dans la lumière. J'entre dans l'azur. Je fais mon entrée ! Mon entrée dans le monde... Oublié le ciel gris de Paris. Oubliés les costumes gris. Les pavés gris d'un rêve de Mai.


Déjà dans ma tête résonne les protest songs de Bob Dylan, guest star du festival de Wight. J'entends les échos de Woodstock et de la jeunesse américaine qui refuse la guerre du Vietnam. Les uns contre les autres ils se serrent pour avoir moins peur. Make love not War c'est leur slogan. Dans la nuit les Who hurlent See me ! Feel me ! à un Tommy aveugle et sourd comme le monde qui les entourent. Santana sacrifie sa soul. Hendrix enflamme sa guitare et revisite l'hymne américain. Moments de grâce...


Fini les surplus militaires kaki badgés et tagués des premiers beatniks qui faisaient la route sur les pas de Kérouac. La chrysalide est devenue papillon. Les Hippies sont nés. Le pouvoir des fleurs est à l'ordre du jour. Des fleurs contre des fusils ! ! ! Quelle naïveté. Les vêtements sont inspirés de l'Inde. Les chemises sont bariolées. Les cheveux très longs. Plus on a les cheveux longs et moins ils encombrent le cerveau dira en substance Dylan. C'est le bio. C'est l'écologie. Le refus de la société de consommation. On conteste tout et tout est contestable. La jeunesse du monde gronde. C'est aussi le temps de la drogue : Marijuana et LSD sont les vedettes. On recherche Dieu. On fait des expériences !

Des voyages intérieurs dont beaucoup ne reviendront pas.


Si Kathmandou est alors le centre du monde. Ibiza en est le tremplin.

Ici l'amour est libre. Sans doute plus libre qu'ailleurs. Paradoxe incroyable au milieu de la Guardia Civile et du fascisme vieillissant du général Franco. Ici le choc des cultures est criant. L'ombre et la lumière ont leur terrain de jeu. Le noir des femmes qui vont à l'église. Le bleu. Le blanc. La luminescence des hippies qui dansent pieds nus au son des bongos. Les filles qui dévoilent leurs seins et leurs jambes...

Le shit tourne. L'alcool aussi.


A Ibiza les pauvres et les riches, les modestes et les orgueilleux.

Le monde entier se croise. S'aime. Les peoples et la jet set débarquent aussi. Il y a déjà des yachts, des chris-craft, mais aussi des barques et des pêcheurs.


Au pied de la vieille ville Monsieur Grundig offre son premier concert de musique classique. Barbet Schroëder y invente le film More. Mismy Farmer s'y promène. Les Pink Floyd sont inspirés. Pas encore commissaire, Yves Rénier y poursuit ses rêves...


Je traîne le soir sur la ramblas. Au Clive's. Mrs Robinson sort d'un tuner. Je vais danser au Lola's juste en face de la citadelle. Les Free chantent All right now repris par nous tous. Innocents et naïfs. Rêveurs éveillés ou camés en manque. Illuminés à la recherche d'un idéal. Routards de tous poils. Escrocs... On est tous des frères. Salut Brother !


Paris est loin. Oubliée la Bicyclette de Montand. Gainsbourg et son gainsborough. J'ai une gueule de Métèque et je fredonne ma Liberté sur cette terre orange, décor pour western spaghetti. Blottit dans un creux de verdure il y a les fincas. J'ai encore dans l'oreille l'écho de leurs fêtes. Des moulins blancs que le vent à décharnés et qui n'ont peur que d'un nouveau Don Quichotte me saluent d'un grincement nostalgique.

Et ces nuits glacées sur les plages de Formentera autour d'un feux !


A Ibiza on croit dur comme fer à la fraternité. Les clichés, les habitudes sont bannis. Un nouveau monde est à construire. Un nouveau monde tente de naître. Un monde où les gens se parlent et communient sans portable ni computer. Le rêve est à notre portée !


Pourtant le rêve est déjà fini. The dream is over. La fin annoncée des Beatles est dans toutes les têtes même si Hey Jude et Revolution tournent à fond sur toutes les platines. Le disco pointe le bout de sa boite à rythmes à San Antonio. Kraftwerk, des allemands, inventent la techno. Rappelle-toi : Trans Europ Express...

Rien de vraiment nouveau depuis. Ma guitar gently weep des larmes psychédéliques.


Aujourd'hui Ibiza est toujours là même. Peut-être un peu plus vénale. Sans doute un peu plus glamour. On y arrive désormais en avion toujours des quatre coins du monde. La lumière. Les nuits sont les mêmes. Seules l'époque, la mode a changé.

Mais Ibiza 69... Imagine !


astruc.jean-jacques@wanadoo.fr


Ibiza 69, une île pas comme les autres

Ibiza 69 Imagine

En cet été 69. Bye bye civilisation... J'entre dans la lumière. J'entre dans l'azur. Je fais mon entrée dans le monde... Oublié le ciel gris de Paris. Oubliés les costumes gris. Les pavés gris d'un rêve de Mai.

Déjà dans ma tête résonne les ''protest songs'' de Bob Dylan, guest star du festival de Wight. J'entends les échos de Woodstock au loin.

JJ Astruc



Armelle, comme elle était belle

Souvenez-vous l'amour libre, c'est loin tout cela!

Les jumelles d'Ibiza

Annie et Martine, que sont-elles devenues?

Mon ami Jean Jacques

Artiste, compositeur, musiciens et ami de toujours, Jean Jacques

Alain, qu'es-tu devenu, nous te cherchons toujours

Alain, qu'es-tu devenu, nous te cherchons toujours, les anciens d'Ibiza et que fais-tu aujourd'hui. toujours imprimé de Gainsbourg, Serge que tu aimais tant.

Yves Rénier, devenu le commissaire Moulin

Après Ibiza en 1968, Yves Rénier est devenu un habitué des îles, de toutes les îles et particulièrement de Tahiti et de Rangiroa, jusqu'en ces années 2000

Personnages Ibizenco des années 70

A cette époque, les personnes qui vivent à Ibiza se sont écartés de la société traditionnelle, les ''Amnésia'' et autre night club viendront plus tard, seul le ''Lola's'' club vivait la nuit et attirait les noctambules, déjà nombreu déjà en 1968, au début des années Hippies

Avec Karine à Rangiroa

Plongées au programme, en permanence, avec Karine et Yves, donc ceci à Rangiroa, aux îles Tuamotu en Polynésie française, en compagnie de nombreux requins

Ibiza ''fashion show'' partout dans l'île

En ces années de simplicité, la mode ibizenca existe, et cela donnait ceci

Yves et Samantha à Rangiroa, aujourd'hui

Un autre lieu de plongée formidable adulé par cet acteur de grand talent, là, en compagnie de Samantha, sa fille

La légende ''Stargate SG 1'' Relancée

Nous y étions, sur le tournage en 1997, à Vanvcouver pour le ''pilote'' de la série qui est relancée

Vaitare Hirshon tournera dans plusieurs épisodes

Le décor n'en était qu'au début, revu 1000 fois depuis

Cé décor qui servira 1000 fois ou plus ne vous paraît'il pas dépourvu du mur d'eau? En effet, une plaque d'aluminium sera placée au centre de la porte, et sur laquellle sera envoyé une lumière brillante. Celle-ci sera remplacée au traitement de l'image finale par le mur d'eau, à travers lequel les hommes passent et reviennnent de mission

A. Cruz, C. Pinson, Vaitiare Hirshon on the set

Vaitiare, Michaël Shanks et Amanda Tapping

Trois jours complets sur ce tournage qui n'était qu'un projet et qui aura duré 10 ans avec les suites. Plus de 20 ans après, l'histoire renaît de ses cendres interstellaires. Des projets, des continuités, des invitations comme en 2019 à Lyon, avec Michaël Shanks et Corin Nemen pour une comicon. Cette série, devenue saga, rentre dans l'hsistoire des séries mondiales.

Special FX for Stargate SG1, tout un art le maquillage

Apophis, Peter Williams et Vaitiare, Sha're dans SG1

Entre deux scènes, les acteurs se congratulent, car une belle ambiance régnait pendant les trois jours de ma présence sur le set de tournage du ''Pilote'' de Stargate SG1 à Vancouver. Rappellez-vous, c'était en 1997

Aucun danger, que du maquillage, étonnant

Là, déjà, quelques heures au maquillage, mais, impressionnant le rendu, on croirait vraiment que le danger était passé tout prêt.

Ah, le cinéma, c'est toujours autant magique

On sort en ville pour les bons moments, hors tournage

Quelques instants de détente, dans la ville de Vancouver ensoleillée et les acteurs se lâchent?

Car, les prises de vues sont longues, entre la préparation des plans et les discussions entre le réalisateur Mario Azzopardi et les comédiens, cela mérite bien, quelques bons moments de relaxation entre gens devenus amis.

Fin de la journée de travail, retrouvailles détente

Détente, comme à Hollywood, à Vancouver au Canada et les acteurs se relaxent avec leur tortionnaires de tournage, l'équipe du film, Christian Pinson, le photographe de Presse que j'étais pendant ces quelques jours passés sur le set de tournage du ''Pilote'' de Stargate SG1 en 1997. cette fête était organisée pour le départ, fin de tournage de Alexis Cruz, déjà dans le 1er film

Que s'est-il passé à Levens?

A Levens, il y a quelques temps, un inconnu devenu star a reconstitué une partie de l'aventure ''Stargate SG 1'' pour le plaisir de ses amis du Club de Karting. Voici le vice-président de ce club, c'est Thierry Otto-Loyas que l'on vous présente ici: www.bgb-organisation.org




Un projet ambitieux et une fabrication soignée

Il sy étaient mis à plusieurs et ont tous participé à cette aventure locale d'un thème devenu international mondialement; ''Stargate, la porte des Etoiles''

''Event à Levens'' en concert Stéphane Brunello

Stéphane BRUNELLO avait offert un show lors de cette fête SG1 de Levens.

Ce compositeur niçois a signé 2 titres de l'opéra/comédie musicale "Le Roi Soleil". Puis des commandes pour Johnny, Patricia Kaas et Dove Attia pour "Mozart l'opéra Rock"

Des chansons pour Christophe Maé et Elodie Frégé ont également bénéficiés de succès fort mérités. Http://stephanebrunello.co


Christian Pinson, un retour sur le prochain tournage?

Bien sûr, car un tournage reste une aventure exceptionnelle. Mais, aujourd'hui de nombreuses difficultés sont apparues, les prix des voyages, même si moins onéreux, les frais supplémentaires ont du mal à être pris en compte par les agences ou les magazines. Pourtant, il me semble qu'ils gagnent encore beaucoup d'argent mais la politqiue du risque est moins bien répandue qu'avant!


Rapa Nui, fantastique Ile de Pâques



En fait, l'île de Pâques, c'estaussi une ambiance sud américaine entre cultures aztèque et polynésienne


Rapa Nui, fantastique Ile de Pâques




Le Tapati Rapa Nui



Tous les ans, sur l'île habitée la plus éloignée du reste du monde, l'île de Pâques, du dernier vendredi de janvier au 1er dimanche de février se déroule une fête comme on n'en trouve d'équivalence nulle part dans le Pacifique. Un déluge de plumes et de flammes, de tatouages et de couleurs, sur fond de statues géantes, c'est le Tapati Rapa Nui


Aucun danger à l'ile de Pâques, je vous assure

Je vous le disais, mes amis de l'ile de Pâques m'ont convaincu, on est très bien reçus chez eu, à l'ile, comme ils disent. Rapa nui est un endroit tout petit, 30 km par 15, et comme ils se sont déjà fait la guerre pour déterminer les meilleurs d'entres eux, aujourd'hui, les visiteurs les aident à vivre mieux, alors on reste amis et on sort en boîte de nuit, au Toroko, en 1987


Rapa Nui, fantastique Ile de Pâques


Le Tapati Rapa Nui



Tous les ans, sur l'île habitée la plus éloignée du reste du monde, l'île de Pâques, du dernier vendredi de janvier au 1er dimanche de février, se déroule une fête comme on n'en trouve d'équivalence nulle part dans le Pacifique et dans le monde. Un déluge de plumes et de flammes, de tatouages et de couleurs, sur fond de statues géantes, c'est le Tapati Rapa Nui.



Jacques Brel chantait "le temps qui s'immobilise aux Marquises". En ces années 2000, il ne pourrait plus vraiment le dire, car les Marquises bougent et bientôt seront rattrapées par une civilisation en dehors de laquelle elles se tiennent encore pour quelque temps. Tahiti, c'est désormais Hawaii, en plus cher et en moins propre, et dans quelques années, les Marquises seront à l'égale de Tahiti, ce qui est un point de comparaison, mais pas une référence. En effet, prévoyant qu'un jour la Polynésie sera indépendante, ce qui n'est pas le souhait des marquisiens, on y construit un aéroport international pour recevoir les flots de touristes japonais si indispensables à l'économie de toutes ces îles du Pacifique.


Les Marquises vivent donc leurs dernières années paradisiaques où tout est comme à l'époque de Brel, Gauguin, et même comme au commencement du monde. Si le grand Jacques revenait aujourd'hui, nul doute qu'il prendrait la direction de l'île de Pâques, appelée aussi et surtout depuis quelques années: Rapa Nui, ce qui signifie en pascuan, le nombril du monde.

Là, tout est encore préservé, pour quelques temps. Deux vols seulement par semaine, de Santiago du Chili (l'île est chilienne depuis 1888), et deux vols de Papeete. 11.OOO touristes en 2002, ont fait escale sur cet îlot volcanique battu par les vents froids du pacifique sud (la température varie de 18° en juillet, à 24° en février), tous attirés par une seule chose: les .1256 moaïs de pierres volcaniques, les fameuses statues géantes qui intriguent et fascinent toujours, depuis leurs découverte en 1722.


En fait si l'île de Pâques, c'est bien sûr ses fameuses statues, c'est aussi et surtout une ambiance sud américaine à mi-chemin entre les cultures aztèque et polynésienne. Des chevaux sauvages galopant dans un paysage lunaire boursouflé de volcans, des grottes enfouies dans la lave, des plages de sable blanc fin comme du talc et frais comme de la neige en été, quelques cocotiers replantés il y a peu, une odeur persistante d'eucalyptus, des chemins de latérite rouge sang, des hommes aux cheveux longs, une église aux représentations du christ avec une tête de condor et puis les houles du large qui viennent se fracasser sur les falaises sombres, noires parfois, déchiquetées souvent, et abruptes toujours, qui dominent l'océan d'une vingtaine de mètres à certains endroits et d'une centaines de mètres à d'autres. Nulle part ailleurs au monde, on a l'impression d'être si seuls. Dans ces conditions il n'est donc pas étonnant que pendant des siècles les habitants de l'île de Pâques ont cru, qu'effectivement ils étaient les seuls occupants de la terre. D'où le développement, pendant plus de 1000 ans, d'une civilisation unique en son genre, d'une culture totalement inventée (y compris une écriture qui reste indéchiffrable), sans aucune référence de base et d'un folklore qui ne ressemble à aucun autre.



Cette harmonie mystérieuse a rarement été troublée depuis le début du siècle et l'arrivée d'un avion, même en 1997, reste un événement qu'aucun des 213O habitants ne manquerait. Les grands bouleversements peuvent se compter sur les doigts d'une main: la construction d'un petit l'aéroport en 1966, la prolongation de la piste par les américains pour que la navette spatiale Columbia puisse atterrir en cas de nécessité (mais elle ne s'y est jamais posée), une visite unique et très brève du Concorde en 1987, et enfin et surtout le tournage de la production de Kevin Costner: Rapa nui. Un film hollywoodien, certes, mais qui reflète assez bien, pour ne pas dire très bien, les gens, la vie quotidienne, les coutumes, les religions à l'île de Pâques, il y a une centaine d'années. Les choses ont si peu changé d'ailleurs, que pratiquement tout le film a été tourné en décors naturels, et la production est restée six mois sur place. Et puis c'est tout... tout est redevenu comme avant. Seuls vestiges de ce tournage, quelques statues supplémentaires, en plâtre, brisées, que le vent réduit en poussières... Et les prix qui ont un petit peu flambé pendant quelques temps (mais on trouve encore à se loger pour 25$ US, petit déjeuner compris!).








C'est donc sur cette île, éloignée de 3.7OO km du Chili, et à 4.IOO km de Tahiti, que tous les ans, se déroule le Tapati Rapa Nui, la fête de l'île de Pâques. L'enthousiasme l'emporte sur les moyens, et ce sont toutes les personnes de l'île qui pour l'occasion se mobilisent, afin d'en mettre plein la vue aux... 5OO touristes qui ont fait le déplacement.




Au programme, tout ce qui peut être fait avec les moyens du bord, à condition que chaque compétition soit pittoresque et prête à rire. Le prétexte est l'élection de Miss Rapa Nui, mais il ne suffit pas d'être la plus jolie pour être élue, il faut également être plébiscitée bruyamment, par le plus grand nombre. Qui plus est chaque clan présente sa candidate et il est bien rare qu'un clan vote pour la candidate de l' autre. Un petit peu comme si au grand prix de l'Eurovision, chaque pays votait pour son représentant! Alors pour se départager, les candidates ont leurs héros sportifs et chaque épreuve gagnée rajoute un point. C'est donc, en fait, la candidate dont le clan est celui qui aura marqué le plus de points dans les diverses compétitions, qui devient Miss, ce qui pourrait valoir quelques surprises désagréables, mais ce ne fut heureusement pas le cas en 1996!




Pendant ces 9 ou 10 jours, tout y passe, en non stop, jour et nuit, des courses de baleinières décorées, au tir à l'arc, des compétitions de pêche sous-marine au concours du plus beau tatouage, des exhibitions des meilleurs danseurs de tango pascuan, au surf sur boisseaux de joncs, des reconstitutions historiques à grand spectacle, aux mangeurs du plus grand nombre de pastèques, des plus étonnantes sculptures (réalisées en un minimum de temps) aux concours de Tamuré, des courses de chevaux montés sans selle dans les rues du village au célèbre Haka Pei (descente acrobatique des flancs d'un volcan allongés sur une luge de troncs de bananiers)... Le Tapati Rapa Nui tient à la fois, toutes proportions gardées, des jeux olympiques à la course de chars du film "Ben-Hur", des tournées des plages aux manifestations sportives et de la fête de l'humanité au film... "Rapa Nui"




Spectaculaire et humour sont les maîtres mots des festivités, mais aussi pureté, notamment avec les danses nocturnes, sur plongeoirs flottants croulants sous la végétation, de jeune pascuannes demi-nues, le corps recouvert de peinture fluorescente composant des tableaux aussi surréalistes qu'éphémères. Poésie avec ces guerriers, mi Jésus mi-Che Guévara, les corps barbouillés de terre et de sable multicolore qui réalisent dans l'espace, avec quelques mètres de ficelle et leurs dix doigts, d'autres tableaux qui se modifient toutes les dix secondes.


Pendant ces dix jours également, se succèdent sur la seule scène de la salle omnisports, tous les orchestres locaux, forcément amateurs, et tous ceux qui poussent la chansonnette, plus ou moins bien, mais toujours dans la plus totale bonne humeur. C'est ainsi qu'au hasard des soirées il nous a été donné d'entendre, en pascuan, le "Let it Be" des Beatles, des chansons de Piaf, de C. Jérôme, beaucoup de Country Music avec surtout Kenny Rogers et Emmylou Harris et puis, bien sûr les incontournables Madonna, Michael Jackson et les chansonnettes made in Tahiti.




Bien entendu, toutes ces fantaisies irréelles de beauté volée s'accompagnent, sur la plage d'Anakena, de formidables festins de poissons, arrosés, et même très arrosés de l'alcool local: le pisco. Les grottes alentours, heureusement fort nombreuses ne pourront jamais vraiment témoigner de toutes les idylles qui ont commencé, et se sont terminées, entre leurs parois. En général le corps des femmes est enduit d'une peinture rouge, ceux des hommes d'une peinture bleue, et quand le soir tombe la couleur dominante est de loin le mauve. Le métissage comme solution à tous les problèmes de racisme est symboliquement bien en place à l'île de Pâques!


Le prétexte de cette immense fête de la joie de vivre de ce petit bout de Polynésie orientale qu'est l'île de Pâques, est de désigner la plus jolie pascuanne, celle qui sera la Miss cette année... et prétexte est un mot bien choisi, car en fait, la vraie raison de cette débauche de musique et de fleurs, de couleurs et d'odeurs, est surtout d'attirer l'attention des médias, pour des raisons promotionnelles touristiques, tout en entretenant avec humour des "traditions"... retrouvées depuis 20 ans.




Je ne sais pas si Dieu existe, car je ne l'ai pas rencontré, par contre pour le paradis je suis moins incertain, car je suis allé à l'île de Pâques... Qui plus est, en période de Tapati Rapa Nui!




Roger Flanders







La Biennale de Menton 2019 a connu un beau succès

Mme Liara Marabini et son mari ont offert au public et aux artistes exposés, un événement exceptionnel

Menton 2019, une sacrée Biennale au Ambassadeurs

La Biennale d'Art Contemporain Sacré de Menton 2019 a remis ses récompenses


''Ode à la vie'' en était le thème et ce fut une sacrée Biennale


En présence d'une cinquantaine de convives, Mme Liana et M. Marabini ont présidé la soirée de remises des prix du Palace des Ambassadeurs le lundi 30 octobre 2019. Au cours d'un dîner des plus sympathiques et en présence de personnalités...

de la mairie de Menton, les applaudissements fusèrent à l'énoncé des résultats. Giuseppe Galli reçu le 1er prix avec ''Poppy'', une image d'un souvenir terrible et qui s'exprime par cette photo. Puis ''Pietà'', réalisé par Drew Tal suivait pour son œuvre photographique aux techniques mixtes. Ex aequo avec Hugo Bogo pour la fresque ''Saint Michel terrassant le dragon''.

Drew Stal fut récompensée pour son oeuvre ''Pietà'' par Liana Marabini

Le 2ème Prix ex aequo fut conquis par Hugo Bogo pour ''Saint Michel Terrassant le dragon''

Puis, ''La Madonna dei palafrenieri'' d'après Caravage obtenait le 3ème prix de cette Biennale. Une œuvre de Silvia Del Secco. Une centaine de visiteurs par jour, 4000 en tout ont parcouru cette Biennale organisée parfaitement par Lara Marabini et ce sont les 2000 votes, par courrier, par mail ou sms qui ont décidé de ce résultat qui a été entériné par le public,





sous le charme lors de cette soirée.


Et la statue de Daphné du Barry ''Notre Dame des Innocents'' qui restera indéfiniment devant l'entrée du Palace des Ambassadeurs aura été sollicitée par plus de 1000 messages de félicitations et compliments.

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